L'été est passé très vite, presque sans s'en rendre compte et je me suis baignée dans la piscine pratiquement tous les jours depuis fin avril, presque six mois d'affilée. Je pense avoir pris mon dernier bain samedi car le froid est tombé d'un coup depuis. Tout le mois de septembre, les hirondelles ont volé en rase-mottes au dessus de la piscine, allant jusqu'à me frôler la tête lorsque je me baignais. Il faut dire que les fourmis volantes sont nombreuses, elles devaient se régaler.

Mercredi, grand calme pendant mon bain et en levant les yeux, j'ai réalisé que le ciel était vide, plus un stridulement, plus une seule hirondelle. Elles ont dû partir mardi (9 octobre). Calées en météorologie les petites bêtes, le froid est arrivé dimanche !

Malgré tout, le soleil est toujours là et on attend un peu de pluie désespérément. Le jardin évolue, grandit et s'installe. Les rosiers sont odorants, florifères ou envahissants mais toujours source de plaisir.

Le si joli Mutabilis :  

le rosier de Zabeth (Souvenir de la Malmaison) : 

le rosier Blush Noiset qui a fleuri sans discontinuer et qui embaume autour du bassin : 

De jolies surprises jaillissent ça et là, le dolique d'Egypte donné par notre petite fille qui s'est décidé à fleurir ou un (tout petit petit) melon découvert dans la vieille jarre de pierre. On pense qu'une graine du compost fait maison a germé à cet endroit-là :

Côté travaux du jardin, nous avons semé du trèfle blanc autour des amélanchiers, cela pousse bien, pas besoin de tondre ni de trop arroser. Au potager, après la récolte de deux courges de 5 kg chacune, il reste encore quelques aubergines mais les salades ont remplacé les tomates. Bon, les limaces les aiment autant que moi les salades et j'ai bien peur qu'elles en mangent mais pas moi ;-)

Sur le côté est du cabanon, nous avons planté des groseillers, j'ai hâte de faire de la gelée.

Même si on ne s'en est pas rendu compte, c'est l'automne . Les grenades mûrissent (j'ai promis que je ferai de la grenadine, merci Marmiton) et le petit hérisson cherche à faire son nid pour l'hiver dans l'abri à bois : 

Ce week-end, au vide-grenier d'automne de V. nous avons déniché un joli panier métalique et de belles courges pour le remplir :

Pour la première fois, nous avons tondu la ... euh... pelouse (?) et ça change l'aspect du jardin, qu'on commence d'ailleurs à appeler "jardin" plutôt que "terrain". C'est bon signe.

On y trouve des surprises parfois, un tournesol s'est semé au pied du grenadier, probablement issu des boules de graines pour oiseaux. Pincé au bon moment, il offre une belle touffe des fleurs au lieu d'une seule énorme habituellement.

Le grenadier compte six grenades tout en continuant à fleurir. 

Dans le bassin, une jacynthe d'eau a fleuri en même temps qu'un nénuphar. 

Au potager, un plant de tomates cerises s'est invité au milieu du chèvrefeuille tandis que les courges crapahutent du tonneau jusqu'à la voiture en escaladant un mur au passage. On récolte les courgettes et on regarde rosir les tomates, mmmh...

Nous étions un peu stoppés dans notre élan gravillonnesque par un sac d'un mètre cube de terre qui bloquait le chemin derrière le cabanon. 

Grâce à deux amis venus en renfort avec pelles et brouettes, le sac a été vidé et déversé dans une future plate-bande que nous aménagerons à l'automne.

Le passage étant libre, Jean a prolongé le mur de pierre qui longe le cabanon. Vous remarquerez sur la photo le petit escalier qui permet de monter ramasser les figues tranquillement ;-) Au bout du chemin, il a coulé un seuil en béton, là où on installera un petit portillon qui nous permettra d'aller au village plus rapidement.

Pour aider nos nombreux ;-) lecteurs à s'y retrouver dans le jardin, en voici le plan :

Les parties Ouest et Sud ont été réalisées et nous sommes en train d'aménager la partie Est (à droite sur le plan). Seuls les amélanchiers, le portique et l'étendoir à linge sont en place. Avant d'y faire les plantations à l'automne, nous avons étalé du gravier pour délimiter les allées. En cliquant sur l'image, vous pourrez la voir agrandie, c'est plus facile à visualiser comme ça ?

Cela fait un an jour pour jour qu'on nous avait livré six tonnes de gravier rond. Pour fêter ça, on en a recommandé pour l'autre côté du jardin. Huit tonnes cette fois...

J'ai commencé à étaler ça sous le portique et dans une des allées :

Jean est arrivé pour le week-end et le travail a avancé beaucoup, mais beaucoup plus vite... Je mets neuf pelles de gravier dans une brouette (et pas une de plus, sinon, impossible de bouger cette maudite brouette, elle reste scotchée au sol) quand il en met vingt dans la même brouette. Forcément, le rendement est meilleur ;-) 

Le côté nord-est du jardin commence à bien prendre forme :

Il nous restera toutes les plantations mais ça attendra bien l'automne...

Dans le reste du jardin, les plantes s'installent petit à petit :

Côté potager, nous avons déjà récolté deux courgettes rondes de Nice, une courgette longue (énoooorme)), une courge (appelons-la "Ravissante de Montpellier) et des haricots verts (haricots ... au pluriel).

L'été s'est bien installé et il fait souvent très chaud, l'eau de la piscine monte à 32° dans la journée ! Nous avons installé des coins ombragés dans le jardin, parasol et voiles d'ombrage, tout ce qui peut nous offrir des endroits pour un peu de franiente.

Il a fait un temps splendide la semaine dernière et l'eau de la piscine est maintenant à 26°. Pour ombrager la terrasse, nous avons installé un voile d'ombrage. On peut enfin farnienter au bord de l'eau sans cuire comme une seiche sur sa plancha. Même si c'est très bon la seiche à la plancha !

Petit à petit, nous installons des récupérateurs d'eau autour de la maison. Pour l'instant, nous en avons un petit derrière le cabanon et un plus gros de 550 litres à l'est de la maison :

Notre préféré est celui devant la cuisine. C'est un tonneau en chène de 225 litres que nous avons récupéré dans un domaine de la région. 

Et comme on ne s'embête pas, on a choisi un bon cru :

Dans le jardin, clématites, bignonne (à odeur de cacao), rosiers commencent à fleurir :

Le week-end s'annonce frisquet avec un bon mistral mais on a du pain sur la planche : un autre récupérateur, des tuyaux pour le drainage des eaux de pluie et un portique à installer. Pas sûr qu'on ait fait tout ça d'ici dimanche...

avec nos jolis sabots achetés chez Bot...

Les couleurs au rayon fille étaient nettement plus fun que côté garçon ;-)

Ouf, il a commencé un peu à pleuvoir, depuis le temps que météo France en parlait, on a tout de même vu quelques gouttes. Le jardin en avait bien besoin. Voici quelques photos prises aujourd'hui,

le jardin sur gravier de la terrasse avec des iris marron presque noirs et la sauge de Jérusalem :

la plate-bande de la piscine et sa clématite "Ville de Lyon" violette :

Le bassin et ses jacinthes d'eau :

les carrés potagers avec les aromatiques et les légumes (tomates, courges, courgettes et aubergine)

Cet après-midi, Jean a posé des couvertines afin de protéger le mur de clôture :

Nous avons installé un électrolyseur au sel et un régulateur de PH pour la piscine, dorénavant, tout se fera automatiquement. Dans la foulée, nous avons mis une bâche à bulles et un enrouleur. La température de l'eau est passé de 16° à 19° en deux jours. Dès que le temps se remet au beau fixe, la baignade sera de rigueur ;-))

Le week-end dernier, les amélanchiers étaient en boutons. J'attendais que la floraison soit complète pour vous poster une photo mais comme je ne suis pas à la maison, je pense qu'ils fleurissent sans moi. Pourvu qu'ils le restent jusqu'à mon retour... Du coup, je vous mets la photo des boutons :

Derrière le cabanon, Jean a installé un fil à linge avec des poteaux en bois :

et le long du mur, nous avons replanté un figuier pour remplacer le malheureux que nous avions arraché. Il ne produisait rien alors que le nouveau devrait produire des figues noires deux fois par an, miam !

Devant la cuisine, le rosier de Zabeth (Souvenir de la Malmaison) pointe ses nouvelles feuilles. Devant lui, le carré des herbes aromatiques se repleuple, l'estragon est ressorti, la citronnelle s'étale, la menthe a quitté le pot sensé la contenir, la ciboulette fleurit et même la verveine qu'on croyait gelée repart du pied. À la place du basilic (semé en godet à partir des graines de l'an dernier et que je repiquerai ensuite), j'ai mis des muscaris qui sont en fleurs.

Le bananier a encore sa paille au pied, il n'est pas encore reparti mais son bourgeon est encore vert ce qui est bon signe. La plupart des plantes sont reparties mais il nous reste encore des doutes sur le phyla (alternative au gazon), les filaires, les lentisques et les teucriums qui ont souffert et qui ne sont pas encore très réactifs. J'espère avoir de bonnes surprises en rentrant ce week-end.

Depuis que le soleil est de retour, on scrute chaque plante à la loupe pour savoir si elle a survécu aux moins neuf de cet hiver. On commence par le bassin, tout est reparti, le jonc et le nénuphar pointent le bout de leur nez et les poissons ne se sont pas transformés en Findus, ils frétillent sous l'oeil intéressé de Ginger :

Juste à côté du bassin, la clématite Armandii est déjà en fleurs :

et sur le jardin de gravier le sédum repousse allègrement et la sauge de Jérusalem est en boutons :

De son côté, Jean est dans les travaux de terrassement, il exhume presque autant de pierres que de terre. Il les utilise ensuite pour en faire des murets, un petit escalier... Cette partie du jardin commence à prendre forme petit à petit :

Dans le coin du cabanon, nous avons planté un rosier de Banks blanc, jolie plante grimpante que nous aimons particulièrement. Le long du mur, on a improvisé un petit banc avec un morceau de bois (issu d'un vieux foudre de la cave familiale) posé sur quatre pierres.

Et pour finir, un petit coup de pub : la maison a été sélectionnée dans le Journal des Femmes Déco de l'Internaute : http://deco.journaldesfemmes.com/interieur/visitez-la-maison-d-isabelle-n/

Comme un peu partout en France, il fait vraiment froid. Les poissons ne sont pas encore transformés en Findus malgré la bonne couche de glace sur le bassin.

Nous avons agrandi le bûcher de l'entrée car le poêle fonctionne à plein régime et nous voulions avoir une réserve de bois plus importante, accessible très rapidement :

À l'intérieur, les carreaux de Salernes, terre cuite émaillée à la main, ont enfin été posés dans la cuisine :

Le chantier a été plus long que prévu mais le résultat est chaleureux. C'est un petit clin d'oeil familial, on n'aurait pas pu imaginer la maison sans quelques carreaux de Salernes quelque part.